Les Tringles des Sistres Tintaient

As Hastes dos Sistros Tilintavam

Les Tringles des Sistres Tintaient

As hastes dos sistros tilintavam
Les tringles des sistres tintaient
Com um barulho metálico
Avec un éclat métallique
E com esta música estranha
Et sur cette étrange musique
Os ciganos puseram-se em pé
Les zingarellas se levaient
Pandeiros estavam marcando o tempo
Tambours de basque allaient leur train
E as guitarras frenéticas
Et les guitares forcenées
Rangeram sob mãos teimosas
Grinçaient sous des mains obstinées
A mesma música, o mesmo refrão
Même chanson, même refrain
Tra, la, la, la
Tra, la, la, la

Os anéis de cobre e prata
Les anneaux de cuivre et d'argent
Brilharam na pele escura
Reluisaient sur les peaux bistrées
Listrado laranja ou vermelha
D'orange ou de rouge zébrées
Vestidos esvoaçaram ao vento
Les étoffes flottaient au vent
A dança foi casada com a música
La danse au chant se mariait
A princípio hesitante e tímido
D'abord indécise et timide
Então mais animado e mais rápido
Plus vive ensuite et plus rapide
Cresceu, cresceu, cresceu, cresceu!
Cela montait, montait, montait, montait!
Tra, la, la, la
Tra, la, la, la

Os boêmios, com uma vingança
Les Bohémiens, à tour de bras
Seus instrumentos rugiram
De leurs instruments faisaient rage
E esse tumulto ensurdecedor
Et cet éblouissant tapage
Enfeitiçou as zingaras
Ensorcelait les zingaras
No ritmo da música
Sous le rhythme de la chanson
Ardente, louco, febril
Ardentes, folles, enfiévrées
Eles se deixaram levar, embriagados
Elles se laissaient, enivrées
Pelo redemoinho!
Emporter par le tourbillon!
Tra, la, la, la
Tra, la, la, la